Comme promis, les six livres suivants de notre série de l’été :
« L’angoisse du roi Salomon » de Emile Ajar, pseudonyme de Romain Gary, qui y aborde avec le langage désaxé et l’humour cynique qui lui sont propres les thèmes de la vieillesse, de l’espoir et de l’amour. C’est tendre, triste et drôle, tout en paradoxes.
Mieux qu’une simple réédition, » Paris est une fête » d’Ernest Hemingway est sorti dans une version augmentée, plus fidèle à l’esprit de l’auteur. Un hymne à la joie, une quête quasi mystique de « la vraie vie ».
Un des mythes fondateurs de l’histoire de la condition féminine. Avec » La Femme de trente ans » de Balzac, le thème de l’émancipation des femmes sort de la fable ou de l’illusion comique. «À trente ans,» l’héroïne découvre que non seulement elle peut encore être aimée mais qu’il ne lui est plus interdit de devenir un être humain à part entière. Au prix de quelles luttes !
« Les choses » de Georges Perec. Histoire des années soixante ? Histoire sans âge.
L’ histoire d’un couple avec pour seul amour véritable l’acquisition des « choses ».
Vêtements dernier cri, appartement moderne … A leur contact la vie du couple s’étiole. Et nous sommes tous, plus ou moins, prisonniers volontaires de ces choses, parce qu’entre les « choses » du monde moderne et le Bonheur, il existe un rapport obligé.
Quand même, une comédie romantique, réjouissante avec « Jules » de Didier Van Cauwelaert, orchestrée par le plus roublard des chiens d’aveugle.
Et enfin, pour les ados plutôt, mais nullement contre-indiqué pour les autres, « No pasaran, le jeu » de Christian Lehmann. Un vieux monsieur donne un jeu vidéo à des adolescents, un jeu de guerre particulièrement violent et réaliste, en leur ordonnant d’y jouer. Une plongée dans l’étrange et dans la réalité, en même temps qu’une terrifiante approche des sentiments humains les plus vils. Pour une prise de conscience de l’importance du savoir et du souvenir et pour s’interroger sur la banalisation de la violence.
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